Newsletter du 21 décembre 2020 du Jardin du Rêve

Le Jardin du Rêve vous souhaite de belles et douces fêtes de fin d'année. Que ce noël soit pour vous symbole d'amour partagé. Quoi qu'il puisse arriver, garder la conscience fixée sur la Présence Divine.

Changement d'année, Changement intérieur

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Prière-méditation intemporelle

Cette prière je l'ai reçue un matin au réveil, en réponse à une demande d'inspiration pour 2021 formulée le soir en m'endormant.

Elle peut être dite dans sa totalité et répétée trois fois de suite ; cependant chaque phrase peut être le support d'une méditation. Plus la personne médite une phrase, plus la compréhension spirituelle de celle-ci s'approfondira en s'intensifiant. Cette prière-méditation peut être votre compagne spirituelle tout au long de l'année 2021 comme de chaque année, chaque mois, chaque jour.

« Ô Grand Esprit Créateur, Père-Mère, me voici présent en ce jour et en cette heure, devant Toi.
Ma vie est Ta vie. Tu es en moi, je suis en Toi.

Je Te remercie de me donner la sagesse et le courage d'accepter ce qui ne m'appartient pas de changer.
Je Te remercie de me donner la sagesse et le courage de changer ce qui m'appartient de changer.
Je Te remercie de me donner la sagesse et le courage d'accepter ce que je ne comprends pas encore ; Tu m'en donneras la compréhension au bon moment.

Je Te remercie de me permettre de Te reconnaître dans tout ce que je vois, entends, touche et appréhende de ce monde visible et des mondes invisibles.

Je pardonne à tous ceux qui ont été le support de la souffrance pour moi, avec Ton aide je les pardonne et les bénis ; avec Ton aide je comprends que là encore c'était Toi qui m'apparaissait en me montrant mon reflet.

Avec Ton aide, je pardonne à tous les êtres d'apparence néfastes, égoïstes, malfaisants.
Avec Ton aide je pardonne tous ceux qui nuisent guidés par l’appât du pouvoir et de la possession.

Ô Grand Esprit Créateur Père-Mère, avec ton aide je me pardonne mes peurs, mes colères, mes doutes, mes larmes, mes jugements, mes défaillances et erreurs.

Avec Toi, par Ta grâce, j'ouvre de plus en plus ma conscience à l'Amour inconditionnel, je bénis chacun ainsi que toutes les formes de vie.

Que par Ta grâce, chaque instant de ma vie devienne un pas en avant dans la fusion consciente.
Que par Ta grâce je puisse servir mon prochain comme Tu veux que je le serve, avec amour et droiture, joie et bonheur.

Ô Grand Esprit Créateur, Père-Mère, de moi-même je ne suis rien et ne puis rien, mais par Toi, je peux voir Tes merveilles s'accomplir et y participer.

Ô Grand Esprit Créateur, Père-Mère, que Ta volonté s'accomplisse ! »

AVE MARIA EN ARAMÉEN-(Langue de Jésus et Marie)

Ecouter :
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Le centième songe

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Il était une fois une île. Et sur cette terre entourée d’eau vivaient des rêves boiteux, des demi-désirs, des aspirations molles. C’est que le grand vizir des songes avait tout planifié pour eux. Coiffé de marchandises, allongé sur sa planche à billet, le vieux rêve du vizir avait armé et balisé les utopies, il avait interdit les embrassades entre rêveries, il avait détourné les imaginations vers les hallucinations, les délires et les hantises. Les rêves avaient tellement peur de mourir qu’ils chômaient. Grand vizir avait masqué les tonnelles de l’inconscient avec les belvédères de la peur et, par mesure sanitaire, il avait posé des miradors pour contenir la joie du rêve dans la forteresse de l’illusion. Bon, c’était mal barré pour la fantaisie joyeuse et plutôt à l’avantage du cauchemar de la technostructure et de son sommeil de plomb.
Mais voilà qu’un matin, une rêverie s’avança vers l’onde. Elle s’était revigorée pendant la nuit au contact des elfes qui tressent les songes. Elle avait sauté sur une autre ligne de temps. Voir ainsi la rêverie marcher pieds nus sur la plage comme dans un ancien conte, attira l’attention d’une ou deux fictions, d’une vision et d’un mirage qui se plurent à danser ce rêve non planifié, décoiffé, allongé gaiement sur les vagues. C’étaient des songes blonds et bleus faits de sable et d’eau. Quand ces premières rêveries libres s’embrassèrent, que les tonnelles de l’inconscient ôtèrent leurs masques, les mesures sanitaires des belvédères de la peur sautèrent comme des bouchons de champagne. Les rêves s’éveillaient et c’était une saine contagion. Ils sortaient des réalités de coton qui pensent de pas dormir.
Un mot ancien remonta des grands fonds. Djukurpa, le rêve est Tout.
Au centième songe celui du Grand vizir fut avalé par le temps, le futur secoua son échine et un nouveau rêve entra par la porte imaginée par la lumière.
Quand tous les rêves de l’île s’éveillèrent, des songes en firent autant, sur tous les continents.
Patrick Fischmann
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]   Merci beaucoup Mili pour cette newletter et pour la superbe prière qu'elle contient.