La mort et les enfants

En général les adultes ne parlent pas de la mort à l’enfant qui est curieux et va ressentir comme un malaise qui émane du monde des grands vis-à-vis de cela. Non seulement ce comportement de silence crée dans l’esprit de l’enfant le trouble mais aussi de la peur vis-à-vis de la mort. Il est beaucoup plus sage d’en parler tranquillement et simplement avec lui afin qu’il puisse mieux appréhender ce qu’est la transition. Cela ne va pas traumatiser l’enfant mais tout au contraire le rassurer. Tout dépend de la façon dont le sujet lui sera présenté. Je sais que moi j’ai eu la chance étant une jeune enfant, alors que je demandais à mon père si tout le monde mourrait et si les enfants pouvaient mourir, celui-ci m’a répondu tranquillement, que tout le monde mourrait et que même des enfants aussi, que personne ne savait quand cela pouvait arriver. Il m’a également rassurée en m’expliquant que, même si, le jour où cela m’arriverait, il ne pourrait rien y faire, Dieu lui serait là et qu’il m’aiderait. Cela m’a grandement rassurée, tranquillisée et la panique que j’avais ressentie à l’idée de cette mort qui pouvait survenir à n’importe quel instant, pour n’importe qui, s’est transformée en quelque chose de normal. Je n’ai plus regardé la mort comme une ennemie mais comme un fait qui se passe comme tout ce qui se déroule dans le monde. La mort était devenue naturelle, acceptée dans la réalité.

Même si vous n’êtes pas croyant ou que vous n’utilisez pas le mot Dieu, il est bon, tout de même, de parler à l’enfant. Vous pouvez remplacer ce mot « Dieu » par le terme qui vous convient comme, Intelligence Infinie, Puissance Universelle, etc.

"Vivre sa spiritualité au XXIème siècle"

Comme toi, Je trouve aussi, qu'il faut leur parler du départ, de la fin de la vie du corps.

Je me souviens avoir abordé ce sujet avec ma fille en lui expliquant que la mort faisait partie de vie et lui ai montré un poisson mort et lui disant qu'il ne nagerait plus jamais, que la mort c'était ça.
Dans un premier temps j'ai trouvé que c'était suffisant. Elle avait 3 ans à peu près.

Plus tard beaucoup plus tard je lui ai parlé de l'âme etc.

D'où l'importance des paroles des parents :


Mon fils a transité a l'âge de 6 mois. On part à tout âge, il faut bien se le mettre dans la tête, dans le cœur aussi, dépasser notre émoi pour retrouver le calme, un peu de paix !