Au volant
Ce matin, il y avait des bouchons, comme souvent à cette heure là. Je sais bien que m’énerver ne sert à rien et même que cela me fatiguerait car le stress et l’énervement sont des dépenses d’énergie inutiles voir nuisibles. Et d’ailleurs, pourquoi s’impatienter ? Parfois certaines personnes lancent des injures, klaxonnent et s’énervent au volant. Elles ne réalisent pas que c’est à elles-mêmes qu’elles nuisent. Ce n’est pas bon pour leur santé et en plus elles ne se sentent pas heureuses.
Ces moments passés dans ma voiture, au milieu de la circulation ralentie, ne sont pas perdus. Depuis déjà pas mal de temps, j’utilise ces minutes, qui parfois sont nombreuses, à ma façon. C'est-à-dire que je prépare positivement ce qui va suivre durant la journée. Je commence généralement par souhaiter des bonnes choses aux automobilistes qui m’entourent et aussi aux collègues que je vais retrouver. J’ai remarqué que cela me rend heureux et me donne du tonus. Quelques fois, je m’amuse à imaginer toutes les bonnes surprises qui pourraient se produire durant les heures qui vont suivre. Il m’arrive de rire tellement je laisse mon imagination se lâcher. Hier je me suis fait un scénario avec un extraterrestre et nous discutions de philosophie. Je suis persuadé, qu’il y a des habitants conscients sur d’autres planètes et j’aimerai pouvoir comparer leurs pensées, leur manière de concevoir leur vie. Croient-ils en Dieu, par exemple ? Nous serions alors bien loin des dogmes religieux, d’un petit groupe d’élus qui seraient sauvés car ayant la bonne foi.
Commentaire :
L’optimiste sait que la colère est néfaste autant pour le corps que pour l’esprit. Il sait aussi que face à certaines situations, comme les bouchons, le calme sera plus efficace que l’énervement et le stress.
L’optimiste connait également le pouvoir bénéfique du fait de souhaiter du bien, même à des inconnus. Il sait aussi l’action de l’imagination et de la visualisation. Il s’en sert sans restriction.
L’être humain, en général est impatient, l’optimiste lui est patient car il sait que le temps est relatif. Il a expérimenté le fait que, lorsqu’il semble qu’il va manquer de temps pour faire ce qu’il a faire, s’il se détend et reste confiant, qu’il accomplit chaque chose en restant concentré sur ce qu’il fait sans penser à ce qui reste à faire, toujours il arrive à finir ses tâches et souvent il lui reste un peu de temps pour lui.
Extrait du livre : "Le Blog de l'Optimiste" de M. Ruch